Chaque dimanche, Diplomatis vous propose son Bull’ Géopo, un bulletin synthétique regroupant les principales informations qui se sont déroulées au sein des relations internationales, durant la semaine qui vient de s’écouler.
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ToggleNouvelle offensive de l'Azerbaïdjan sur le Haut-Karabakth.

Après la fermeture du corridor de Latchine, en décembre 2022, qui mena à un blocus du Haut-Karabakth pendant 8 mois, l’Azerbaïdjan a lancé une offensive contre le territoire enclavé (et peuplé de près de 120 000 arméniens).
Le Haut-Karabakth, région montagneuse arménienne et présent en Azerbaïdjan, est source de conflits entre Erevan et Bakou depuis la chute de l’Union Soviétique.
Une guerre éclata, en 2020, pour le contrôle du territoire et elle fut remportée par l’Azerbaïdjan. Depuis 3 ans, et malgré de nombreuses négociations, aucun traité de paix n’a été conclu. Le blocus susmentionné provoqua une grave crise d’approvisionnement, en matières premières, au sein de l’enclave arménienne.
Le Premier Ministre arménien, Nicol Pachinian, parle d’une volonté de « nettoyage ethnique ». Tandis que Bakou refuse toute discussion avec les autorités, de l’enclave, déclarant que la seule issue serait une dissolution du « régime illégal » en place et la reddition des forces armées.
Sur le plan international, la Russie, alliée de l’Arménie, a appelé, par le biais de son ministère des Affaires Etrangères, à « cesser immédiatement l’effusion de sang ». Une position partagée par l’Occident où les Etats-Unis ont à la « cessation immédiate » des combats. Josep Borrell, vice-président de la Commission Européenne et Haut représentant pour les Affaires Etrangères et la politique de sécurité, condamne l’attaque de Bakou tout en lui demandant de mettre fin à ses activités militaires dans l’enclave arménienne. L’unique soutien à l’Azerbaïdjan provient de son allié Turc.
Multiples incursions chinoises autours de Taiwan.

Le ministère de la Défense taiwanais a annoncé que 103 avions de chasse et 9 vaisseaux de la marine chinoise ont été détectés, autours de Taiwan, entre le 17, à 6 heures du matin, et le 18 septembre 2023, à 6 heures du matin.
Sur l’ensemble des avions de chasse suscités, 43 ont été localisé au sein de la zone d’identification de défense aérienne taiwanaise.
En réponse, Taiwan a envoyé des avions de chasse, des bâtiments de sa marine, et des systèmes de missile terrestre pour surveiller les agissements de l’armée populaire de libération.
La tension est toujours aussi importante entre la République Populaire de Chine, et Taiwan. La première déclarant que le second est un territoire qu’elle se doit de reconquérir. Tout cela se déroule alors que les prochaines élections présidentielles, à Taiwan, se dérouleront en janvier 2024.
Une opposition entre l'Ukraine et la Pologne.

L’Ukraine a déposé une plainte, devant l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), à l’encontre de la Pologne, de la Slovaquie et de la Hongrie. La raison invoquée repose sur le fait que les trois pays, en question, ont prolongé leur embargo sur les importations des céréales ukrainiennes, malgré la levée des restrictions décidée par Bruxelles. La ministre de l’Economie Ioulia Svyrydenko déclara : « C’est pour nous crucial d’établir que des Etats membres ne peuvent pas interdire à titre individuel l’importation de biens ukrainiens ».
Néanmoins, l’opposition entre la Pologne et l’Ukraine s’est poursuivi, dans la même semaine. Mardi 19 septembre, le Président ukrainien Volodymyr Zelensky, durant son discours devant l’Assemblée Générale des Nations-Unies, a tancé le comportement des alliés de l’Ukraine concernant l’importations des céréales ukrainiennes où « certains pays feignent la solidarité [à l’égard de l’Ukraine] en soutenant indirectement la Russie ».
Dans la foulée, Mateusz Morawiecki, Premier Ministre polonais, a déclaré, au détour d’une interview, que la Pologne ne fournissait plus d’armes à l’Ukraine afin de se concentrer sur son propre armement.
La montée des tensions entre les deux pays se déroulent dans un contexte électoral particulièrement important, pour la Pologne, durant le mois d’octobre 2023.
Mort d'un leader Sikh au Canada.

Hardeep Singh Nijjar, un activiste pour la création d’un état sikh qui porterait le nom de « Khalistan », a été tué en Colombie-Britannique le 18 juin 2023.
Le Premier Ministre Justin Trudeau a déclaré, lundi 18 septembre 2023, que le Canada posséderait des « éléments crédibles selon » lesquels l’Inde serait impliqué dans l’assassinat du militant sikh. M. Nijjar était recherché par l’Inde pour des faits présumés de terrorisme et de conspiration en vue de commettre un meurtre.
Une dissension grandit entre les deux Etats, depuis juin 2023. Premièrement, Pavan Kumar Rai, chef de l’agence indienne de renseignement extérieur au Canada, a été expulsé par Ottawa. Quant à l’Inde, elle incrimine le gouvernement, de Justin Trudeau, de ne pas prendre en considération sur les activités des nationalistes sikh radicaux qui souhaitent la création d’un Etat sikh en Inde.